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Bienvenue sur notre blog .. Vous trouverez sur ces quelques pages notre expérience quotidienne durant trois années sans voiture. Nous espérons que celle-ci vous aidera à sauter le pas ou en tout cas à réduire vos trajets automobiles et pourquoi pas votre empreinte écologique.


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vendredi 3 octobre 2008

Grossesse et vélo (2) !



Enceinte de Zoltan, je conduisais encore, d'autant que je travaillais. Très rapidement j'ai subi des contractions incessantes lors de mes trajets, qui m'ont valu rapidement un arrêt de travail. Pour Zya, je n'ai jamais rencontré ce problème, même après une journée à vélo... et ce jusqu'au 7ème mois !


Zoltan appréciant beaucoup la bibliothèque, j'ai aimé continuer à l'y emmener, à vélo derrière moi (dans un siège vélo). Durant la grossesse, le vélo m'a longtemps été plus agréable que la marche, d'autant que c'est plus rapide. J'ai limité les autres taches trop fatigantes, ou trop ménagères ! Nous avons aussi profité de nos derniers mois "sans bébé!" pour visiter Dijon et Paris à vélo lors des congés de Greg.


Ce n'est que vers mon septième mois que j'eu quelques difficultés à monter sur un vélo. Enfin plutôt à pédaler, avec un ventre un peu encombrant, et les secousses incessantes. A ce stade, on prend son temps, je m'occupais avec Zoltan à la maison, et les sorties se firent à pieds. Avec un autre vélo, ça aurait été sans doute plus confortable (type vélo hollandais).


Malgré les recommandations des sages femmes pour une femme enceinte, de ne pas trop se bouger, elles réclament tout de même de pouvoir surveiller notre grossesse ; paradoxal, quand on sait qu'il faut se déplacer pour les visites "de contrôle", parfois loin, vu la désertification de l'hôpital public. Au final, Zya n'a pas bénéficié du suivi complet de la grossesse puisque je ne suis pas allée à tous les rendez-vous qui m'exaspéraient plus qu'ils ne me rassuraient sur mon état de santé : tout le monde a déjà entendu parler de l'effet placebo. L'effet nocebo c'est à peu près son contraire. C'est ce qui se passe chaque fois qu'un professionnel de la santé fait plus de mal que de bien en agissant sur l'imagination, les croyances, les fantasmes, et donc l'état émotionnel.

En définitive, je dirais surtout qu'il faut s'écouter, et savoir se reposer quand notre corps le fait ressentir et surtout éviter d'écouter les autres (famille, corps médical,...) qui prétendent savoir mieux que quiconque ce qui est bon pour le bébé !

1 commentaires ; laissez-nous vos commentaire !:

Anonyme a dit…

Je n'en fini pas de découvrir vos aventures !
Tout comme vous, vélo pour me déplacer pendant ma première grossesse et jusqu'au 7e mois.
Tout comme vous, exaspération pendant le "suivi médical" de cette grossesse.
Puis, finalement, tout comme vous, stop aux angoisses et espacement des RDV :))