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Bienvenue sur notre blog .. Vous trouverez sur ces quelques pages notre expérience quotidienne durant trois années sans voiture. Nous espérons que celle-ci vous aidera à sauter le pas ou en tout cas à réduire vos trajets automobiles et pourquoi pas votre empreinte écologique.


Bonne visite !

mercredi 28 mai 2008

En formation à Dijon

Aujourd'hui, je me suis rendu à Dijon pour une formation sur l'Education au Développement Durable proposée par Alterre Bourgogne, l'agence "du conseil régional" pour l'environnement et le développement soutenable.

Beau programme en perspective sauf que nous nous sommes retrouvés deux animateurs perdus au milieu de professeurs (d'histoire, de SVT, d'EPS, de technologie,...) qui étaient là dans le cadre de leur formation initiale. Le fait que la journée se déroulait à l'IUFM aurait du me mettre la puce à l'oreille mais au final la formation était relativement intéressante. Le contenu que je maîtrisai à la limite mieux que les deux professeurs (SVT et philo) chargés de la tâche n'était certes pas transcendant, voire même consensuel, mais la confrontation entre le domaine de l'éducation (nationale) et de l'animation était intéressante. Leur éducation à l'environnement est dictée par les textes et basée quasi exclusivement sur les connaissances scientifiques et quelques valeurs imposées par le ministère ; à l'inverse la notre est plus axée sur le militantisme avec les déviance que cela pourrait avoir.


Bon, tout ça pour vous dire que je suis aller à Dijon, qu'il faisait beau mais que je n'avais pas pris mon vélo alors que nombreux étaient de sortie aujourd'hui ; quel dommage !
  • Je n'ai jamais vu autant de vélo à la minute dans une ville ;
  • J'ai rencontré tous les cyclos possibles : des petits et des grands, des cadres et des étudiants, des gros et des moins gros, des loufoques et des bizarres, des dangereux voir des frapadingues, des vieux barbus et de jolies jeunes filles, des pressés et des promeneurs, des policiers et des livreurs,...
  • J'ai croisé beaucoup de vélos : des vélodis (les stations étaient quasi vides aujourd'hui), des vélos pourris, beaucoup de VTT et quelques beaux vélos (pas beaucoup).

Dire que moi j'étais à pieds et en bus et que j'ai loupé cette communion cyclojoyeuse ! Bon, le tableau n'était pas idyllique : il ya avait encore beaucoup (trop) de voitures à mon goût.

Mais le vélo, bientôt, prendra le pas sur l'auto : il faut juste que le baril de pétrole augmente encore un peu et petit à petit nos villes vont se vider de leurs voitures laissant place aux vélos et piétons... C'est certain, la voiture en est à la fin de son règne et les villes vont pouvoir enfin changer de visage. C'est à ce moment précis que le contrôleur m'a sorti de mon doux rêve en annonçant la gare de Nuits sous Ravières.

Conforté par ma joie d'avoir vu autant de vélos aujourd'hui et tout à mon rève d'en voir encore plus, j'ai bravé ma timidité chronique et ai aborder un velotraintafeur qui revenais lui aussi de Dijon. Nous avons parler rapidement (Tonnerre approchait) de train, de vélo,... du site VELOTAF qu'il ne connaissait pas encore. Peut-être le croiserais-je bientôt sur le forum du site !


Une bien belle journée en somme, alors que je n'ai même pas pédalé !


dimanche 25 mai 2008

sacoches Vaude


Et voilà, nous avons reçu nos deux paires de sacoches Vaude Roadmaster Karakorum achetées chez cyclo-randonnée. Nous n'avons pas d'actions chez eux, mais ils sont particulièrement sérieux et les envois sont rapides : à conseiller donc. Nous les avons testées lors de notre week-end du 8 mai et on les utilise maintenant régulièrement au quotidien, pour le boulot, les courses, la bibliothèque... comme une alternative particulièrement efficace aux sacs à dos qui font transpirer dès que les températures montent un peu.



Leurs points forts :
  • Leur grande contenance (56l) est appréciable et confortable (on avait de la marge lors du dernier week-end de vacances) .
  • Elles sont relativement légères : 2,2 kg.
  • Le grand sac du dessus se transforme en sac à dos et a une fermeture intérieure amovible.
  • Les coutures et fermetures éclaires sont de grande qualité.
  • Les couleurs proposées sont sympas, réfléchissantes sans être flashy.
  • L'accroche et retrait (+ d'infos) du porte bagage est simple et rapide, tout en étant discret !
  • Elles sont fournies avec des adaptateurs pour les tubes de différents diamètre des portes bagages (+ d'infos)
  • On est assez libre de la placer où l'on veut sur le porte bagage ; ce qui permet de les mettre relativement en arrière pour ne pas avoir les pieds qui se prennent dedans.
  • Même en position verticale (vélos accrochés dans le train par exemple), elles tiennent bon !
  • Le dos des sacoches est hyper résistant : ce n'est pas une simple plaque de carton inséré à l'intérieur des sacoches !

Leurs points faibles :
  • L'ouverture des sacoches latérales n'est pas suffisante et oblige à farfouiller à l'aveuglette.
  • On ne l'a pas testé mais elles ne sont pas étanches (une cape de pluie est fournie).
  • Le prix n'est pas des plus abordables, mais c'est sans doute le prix de la qualité.
  • il est dommage qu'il n'y est pas de bretelles escamotables sur les sacoches latérales.

Voilà pour le test actuel ;
on ajoutera sans doute des informations au fur et à mesure de nos voyages !


dimanche 18 mai 2008

voyager léger avec bébé

"Avec bébé, vous aurez plein de choses à transporter." Voilà ce qu'on a pu entendre. Et ce n'est pas sur les vélo que nous pourrions transporter tout le barda que beaucoup emporte lors de leurs voyages divers. Du lit parapluie, aux biberons, en passant par la poussette, il est évident qu'il faut se passer de certains petits objets superflus !
"Se passer" dis-je. En réfléchissant, j'avais du mal à faire la liste de ces choses "indispensables". Effectivement, ce n'est pas seulement lors de nos voyages, mais aussi tous les jours que nous vivions léger ! Il ne sera donc pas très compliqué de le faire pour un week-end, voir quelques jours de vacances.

- La poussette ; Vous pouvez prendre la poussette en double usage, pour transporter le bébé dans le train, les balades, et les dodos. Si vous souhaitez voyager plus léger encore (pour cyclo-randonner par exemple) il existe un porte-bébé, mieux encore, une écharpe de portage qui permet de porter le chérubin sans encombrement. Avec un peu d'imagination, on peut lui trouver d'autre usage ; je m'en suis moi même servi pour changer Zya, la poser à terre (moins dur, froid que du carrelage). D'autres ont testé pour vous ; le hamac.

- Le lit parapluie : Il y a, pour ceux qui ne pratique pas le cododo, des couffins pliants ou gonflables. Et puis chez les gens, on trouve toujours un moyen de poser l'enfant sur une surface moelleuse, sécurisée.

- Les biberons : Il est évident que l'allaitement est un moyen de se simplifier la vie.

- Les petits pots : Cela s'achète de partout, sur place. Pour nous même, nous ne prenions pas des provisions sur plusieurs jours. Nous passions toujours devant un marché, magasin pour faire quelques achats en nourriture.

- Un transat : Les bonnes gens chez qui vous allez se proposeront de porter petit bébé. Le cas échéant, pour manger ou autre, allongé par terre il sera tout aussi bien.

- La tonne de vêtements ; Si à la maison nous pouvons changer l'enfant qui s'est sali, nous évitons de prendre toute sa garde robe pour le camping. Un rechange, le temps que l'habit nettoyé à la main sèche, cela suffit ; allez deux ... de toute manière, ça prendra toujours moins de place qu'un de nos vêtements d'adulte.

- Les couches ; Pour nos voyages, il y avait une sacoche pour nos habits de 4 personnes, et une sacoche était à moitié remplie par les couches de Zya. Il est donc évident qu'au départ nous n'avions pas fait l'effort d'alléger ce point. Mais il y a tout de même des solutions. J'avais choisi pour mes enfants les couches lavables comme moyen écologique de palier aux couches jetables. Au moins, je n'avais pas des stock à prévoir, juste mon lot de 10 à 15 couches à nettoyer. Les langes sont ce qu'il y a de plus fin, et de séchage rapide, pour pouvoir tourner facilement. Sinon, vous avez toujours la possibilité de vous initier à l'Hygiène Naturelle Infantille? En cas de "raté", il n'y a qu'un pantalon à rincer, et donc un petit nombre de pantalon/slip à prévoir en plus.

- La baignoire ; une baignoire gonflable prend peut de place, ou encore un bac/sac "autoporté".

- Les jouets ; ....autant de chose qui peut faire office de jouet

- ... que sais-je encore ? N'hésitez pas à me proposer vos soucis d'allègement. On tentera de résoudre ce problème ensemble.

J'ai heureusement aussi entendu "un bébé a juste besoin de sa mère et d'un vêtement quand il fait froid". Ça rassure.

jeudi 15 mai 2008

les gares : galère du cycliste ?

Si les trains sont de plus en plus accessibles, il n'en est pas de même des gares. Petit tour d'horizon :

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Cette mise en forme ne me plaît guère, et j'aurai aimer un contenu plus participatif mais blogger est assez limité pour celà... je recherche une solution mais en attendant vous pouvez nous envoyer vos infos sur familleavelo@gmail.com pour que nous les incluions dans le tableau.

mercredi 14 mai 2008

les couches lavables

Dès sa naissance, l'arrivée de bébé va nécessiter l'achat de couches. Les jetables sont polluantes, ce n'est plus à prouver. Elles coutent chères et ne sont pas sans danger pour nos bébés. Les couches lavables, quand à elles, sont arrivées depuis quelques années en france et déjà adoptées par beaucoup de parents. Pour moi, et après avoir pris les renseignements nécessaires, j'ai investi dans ce mode de change pratique, économique, écologique, et respectueux de la peau de nos bambins. Les langes de nos grands mères ont bien changé (même si l'on peut toujours se servir de ces tissus carrés). En coton, bambou, chanvre, les couches se sont modernisées tant pour leurs formes profilées que par leurs systèmes de fermeture (velcros, pressions, lacets). De jolies culottes permettent l'imperméabilité. Pour la mise en place, aussi simple qu'une couche jetable (sauf qu'il y a deux épaisseurs à mettre à lieu d'une). Et ensuite, et bien une fois la couche souillée, il suffit de la mettre à laver.

Pour plus d'infos
pratiques, je suis à votre disposition et de nombreux sites regorgent d'informations :

Il existe même une thèse sur les couches lavables : coûts, aspect environnemental, confort, santé,... tout y passe :
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à vélo et en vacances aussi !

Je prévois un nombre de couches conséquent, selon la période de promenade ; de une à tout mon lot pour les vacances (volumineux mais finalement pas très lourd !). En attendant le lavage, j'ai un sac étanche. Enfin je ne prévois pas de faire cela longtemps, mais c'est une autre histoire (hygiène naturelle infantille).

Et pour les écolo sceptiques, il reste les couches jetables biodégradables !



mardi 13 mai 2008

voyager léger

Nous avons pu lire sur des forums que certains tentent tout pour minimiser le poids des bagages, jusqu'à retirer les languettes des fermetures éclairs. Pour ceux qui sont de ceux-ci, voici quelques petits trucs à nous :

  • La brosse à dent écologique, à tête interchangeable. C'est intéressant quand on est au moins deux, on ne prend qu'un manche mais deux têtes.
  • Pour ce qui est des textiles, la polaire permet d'avoir chaud, tout en étant fine et légère. Je ne sais pas ce que vaut la nouvelle Decathlon (la Quechua Forclaz 50 light) mais elle est vraiment légère et pas chère (De manière éthique, il faudrait pouvoir trouver des polaires issues du recyclage des bouteilles en plastique).
  • Il en va de même pour les serviettes de toilette. Nous recherchons toujours à gagner de la place et à alléger nos sacoches. Il existe donc les serviettes en microfibre. Ici encore, notre fibre écologique nous pousserait vers une serviette en coton (bio), mais il faut malheureusement faire des choix.
  • Nous avons pour l'instant gardé nos duvets qui ne sont pas des sarcophage. Ils sont jumelables et ainsi bien pratique pour dormir auprès de Zya. Mais ils sont surtout lourds et volumineux. Deux solution :
    • troquer ces gros sacs pour des ultralight nous ferait gagner minimum 500g (attention tout de même aux températures de conforts des duvets ultralégers !).
    • investir dans une housse à vide d'air, conçue pour transporter et compresser manuellement sac de couchage ou vêtements
Au fur et à mesure de nos expériences, nous compléterons cette rubrique. En attendant, n'hésitez pas à nous laisser vos trucs et astuces et à aller visiter :

lundi 12 mai 2008

notre matériel de camping

Nous profitons du long week-end du 8 mai pour partir dans la région Lyonnaise. Au programme : famille et camping (voir le compte-rendu de ce week-end)


Pour ce week-end et nos prochaines vacances, il nous a fallu nous équiper un petit peu plus léger que les années précédentes :
  • Avant d'avoir Zoltan, nous avions un renault Trafic ; nous n'étions donc pas limités et il était bien souvent rempli.
  • L'année dernière, alors que nous arrivions en Bourgogne, nous avons voulu visiter Dijon et avions donc planté la tente au camping du lac Kir. Il est évident qu'avec des vélos, une carriole et un enfant à l'époque, nous ne pouvions plus prendre n'importe quoi comme matériel. Comme nous n'avons pas fait d'itinérant, nous avions fait avec les moyens du bord : gros duvets, gros réchaud, tente 3 secondes (pratique mais encombrante),...
  • Cette année, Zya est arrivée (avec ses couches lavables !), donc la carriole a moins de place pour transporter le matériel. Nous avons donc investi dans des sacoches. Mais il n'est plus question de se charger avec du matériel inadapté. Il faut rationaliser notre matos et investir dans des solutions gains de place et gain de poids :

Tente Decathlon "T4 Ultralight Pro"

  • elle est vraiment très grande : on tient largement à 4 et l'abside accueille tout le matériel.
  • son poids (<4>
  • les coutures et finitions sont de qualité.
  • les arceaux légers en aluminium semblent résistants.
  • elle n'est pas autoportante : tant qu'on peut planter les sardines tout va bien
  • la chambre se monte avant le double-toit : dommage s'il pleut !
vous pouvez visualiser d'autres vues en cliquant sur la photo





Matelas Decathlon "autogonflant A 200 Light"

  • il est suffisanment long (1,75 m) et épais (2,5 cm)
  • il n'est pas très large (50cm) mais il fait savoir ce qu'on veut !
  • les coutures et finitions sont de qualité
  • il est véritablement confortable et isolant
  • son poids (730g) et sont encombrement (5,2 litres) sont relativement faibles
  • il n'a d'autogonflant que le nom : le gonflage "à la bouche" est inévitable !




Réchaud Camping gaz twister easy clic

  • il est très puissant (2900W) : l'eau bout rapidement
  • l'allumage automatique est pratique et économise les allumettes (nous verrons sa fiabilité dans le temps)
  • Il est possible d'enlever la cartouche de gaz (à valve) même pleine pour le transport.
  • il est relativement léger (225g) dans sa petite boite et n'est pas encombrant avec ses supports de casseroles repliables.
  • les cartouches 270 (1 heure d'autonomie) et 470 (2 heures d'autonomie sont courantes
  • Hors europe occidentale, on risque de ne pas trouver de cartouches facilement
  • Il ne faut pas compter poser une marmite dessus !


popote Go Sport Alu 4 personnes
Il s'agit d'une popote légère comprenant
  • une casserole (pas très grande pour 4 personnes, en rando c'est tout light, même la nourriture ?)
  • une poêle
  • un couvercle (comprenant des trous d'un côté en guise de passoire)
  • 4 assiettes
  • des couverts (pas de couteau à notre grande surprise)
  • 4 gobelets plastique que nous ne tarderons pas à changer pour ceux en alu (l'odeur du plastique dans le thé... beurk !)
  • un poignée pratique et légère (ils ont fait des trous partout pour l'alléger !)
Nous verrons avec le temps ce qu'elle donnera. L'aluminium est certes léger, mais un assiette a déjà des marques d'oxydation !

Pour ceux qui veulent aller plus loin, sur voyage forum, des discussions abordent le choix du matériel :


dimanche 11 mai 2008

4 jours en vélotrain

J'ai enfin réussi à sortir Greg de son fauteuil, pour un long week-end !!! (véridique, je vous assure). Nous équipons nos deux vélos des nouvelles sacoches reçues dernièrement, direction Rhônes-Alpes... Ou plutôt la gare de Tonnerre, car en 4 jours, pas vraiment le temps de tout faire en vélo + carriole. Température estivale, nous avons donc pu minimiser nos besoins en vêtements, et les sacoches ne sont pas pleines, mais nous transporterons tout de même sur nos fidèles vélos :
  • moi : 3 sacoches arrières pesant 15 kilos
  • Greg : 3 sacoches arrières pesant 9 kilos + la remorque avec les enfants et les duvets pesant plus de 35 kilos.

Jeudi 8 mai
Tonnerre - Givors
  • 1500m en vélo pour rejoindre la gare.
  • 3 trains : Tonnerre-Dijon ; Dijon-Lyon ; Lyon-Givors. Nous avons donc monté nos deux vélos et la carriole dans le train pour Givors, via Dijon et Lyon. Deux changements, ça commence à faire, avec à chaque fois l'appréhension de devoir passer par les escaliers pour changer de quai ; ce qui est le cas à Dijon, la pire gare aujourd'hui testée (un seul ascenseur sur la voie 1, pas de passage rabaissé pour les vélos et fauteuils roulants). Moi je porte Zya, Zoltan suit, et Greg passe un vélo, puis deux, puis la carriole d'un quai à l'autre. J'avais prévu l'écharpe de portage pour porter Zya et avoir les mains libres pour bouger vélos et carriole. Mais nous faisons face à d'autres difficultés, récurrentes sur les vieux trains. Lorsque l'on constate les différences de hauteur entre quai et train, il m'est assez difficile d'aider Gregory, avec le risque de ne pouvoir retenir le vélo lors de sa descente du train, et de l'abimer ! Pour ce qui est de les monter, une trentaine de kilo de vélo et sacoches, je n'en ai pas la force. Heureusement, sur les sept trains pris lors de notre week-end, nous aurons la chance de profiter de trains équipés (portes larges, espaces vélos accessibles, trains rabaissés), quand les chefs de gare et contrôleurs arrivent à nous donner les bonnes informations.
  • 1500m en vélo pour arriver chez les grands-parents de Greg.


Vendredi 9 mai
Givors - Villars les Dombes
  • 1500m en vélo pour rejoindre la gare. Si Greg s'était galéré dans les escaliers la dernière fois qu'il était venu à Givors, nous accédons cette fois au quai directement par un parking derrière la gare, via un passage rabaissé sur une voie qui sert peu. Heureusement, car le train entre en gare peu après notre arrivée.
  • 2 trains : Givors-Lyon ; Lyon-Villars les Dombes. Pas de problème dans les trains, ni à la gare de Lyon : quel bonheur de pouvoir emprunter les rampes d'accès de la gare aux quais pensées pour les vélos, fauteuils, poussettes,... Même Zya peut rester tranquillement installée dans la carriole pendant que je pousse mon vélo (on aurait presque envie de pédaler !). Une mauvaise surprise nous attend par contre à Villars. Une superbe passerelle avec ascenseur enjambe les deux voies, seulement elle n'est pas encore en service et la gare en travaux n'offre aucune alternative aux escaliers. Sous le soleil, on décroche les sacoches et Greg porte les vélos. La chef de gare nous porte aimablement quelques sacoches, Zoltan se charge des duvets, et nous repartons.
  • 500m en vélo pour rejoindre le camping. Villars est vraiment une toute petite ville qu'il est agréable de traverser en vélo. Nous dormons donc en camping où nous étrenons notre tente et nos matelas ainsi que notre réchaud nouvellement acquis. Le camping est cher pour selon que nous sommes hors saison (la piscine est fermée, alors qu'elle nous aurait fait grand bien après l'épreuve de la gare !). La douche de Zya dans des sanitaires pas adaptés nous pose question et je pense que nous devrons nous équiper (et donc un peu plus nous charger) pour pouvoir lui faire prendre un bain lors de nos prochains campements.


Samedi 10 mai :
Villars les Dombes - Villeneuve
27 km en vélo à travers la Dombes

Après la sieste de Zya qui décidément aime la tente et son duvet, nous effectuons un dernier tour dans Villars, notamment par le très agréable sentier qui relie la gare à l'incontournable parc des oiseaux , et qui permet de découvrir cette petite ville médiévale. Nous partons ensuite direction Bouligneux par une désagréable route départementale (trop de voitures) ou nous faisons une pause devant le château (photo 2), avant de partir sur de petites routes à travers les étangs de la Dombes. Après le pique-nique, nous faisons un test de 300m sur un chemin défoncé par les tracteurs : les vélos, les sacoches, la carriole,... tiennent bon. Nous commençons à griller au soleil et Greg profite de quelques portions de routes pour s'éclater et faire monter son nouveau compteur, une fois à 29 et une fois à 35 km/h sur du plat (Il faut dire que la route avait un bon revêtement !).




Dimanche 11 mai
Villeneuve - Tonnerre


  • 18 km en vélo rejoindre la gare. En un peu moins d'une heure nous rejoignons la gare avec une confortable avance (on n'est jamais à l'abri d'un coup de barre ou d'une crevaison). Au programme pas mal de descente et de plat avec tout de même une bonne côte entre Chaleins et Lurcy (par le chemin de Novet) et la faible mais longue montée de la rue de la république pour traverser Belleville. On se paye même le luxe de flâner un peu le long de la saône à Montmerle.


  • 1er train : Belleville-Dijon. Le retour en train se passe idéalement. Le premier train est haut mais les portes sont larges et il est équipé d'un important espace pour les vélos. Le conducteur du train viendra même me donner un coup de main à monter mon vélo alors que Greg se bat avec la carriole sur le quai. Un arrêt d'urgence peu avant Beaune (un promeneur sur la voie !) nous à fait craindre de louper notre correspondance mais le train rattrape rapidement son retard.
  • 2ème train : Dijon - Tonnerre. Après un transit toujours aussi facile (ironique !) en gare de Dijon, le dernier train pour Tonnerre est un TER Bombardier récent avec un accès au même niveau que les quais et un espace vélo confortable. L'arrivée à Tonnerre est pourtant toujours problématique (les quais sont toujours trop bas pour sortir en "roulant", ce qui est pourtant possible sur la plupart des gares de la ligne)
  • 1500m en vélo pour rejoindre la maison. On rejoint sans problème les Prés Haut malgré la côte qui casse les pattes et notre chargement. Nous sommes bien contents de rentrer, mais...
...quand est-ce qu'on repart ?


dimanche 4 mai 2008

20 km sur son petit vélo

Il fait beau et chaud en ce dimanche, dernier jour de long week-end. A à peine 9h00, Zoltan fait déjà des aller-retour sur son petit vélo. Le temps de préparer le pique-nique et nous partons direction Saint Martin-sur-Armançon. Nous empruntons la route et le canal, de l'écluse d'Arcot à celle de Comissey : sur cette portion le chemin de halage est très roulant ; il manque un peu d'ombre mais c'est un réel plaisir de rouler.

Zoltan est fier de pédaler devant nous et ne bronche pas ou peu : un abricot sec et une gorgée d'eau et ça repart ! Nous roulons à vive allure : 7 km/heure je pense mais comme notre beau compteur Sigma a rendu l'âme, impossible de savoir ni notre vitesse ni notre kilométrage exact (openrunner ne connait pas le chemin de halage). Au minimum, nous avons fait 10 kilomètres et sommes arrivés à Saint Martin pour le repas du midi.

Nous sommes ensuite montés à l'entrée de Molosmes (Zoltan dans la carriole et son vélo accroché derrière) pour nous mettre au frais dans les bois. Le temps de la sieste de Zya, Zoltan lit ses livres achetés à la foire à tout de Saint Martin.

Nous repartons peu avant 16h00 ; comme la route est en descente Zoltan reprend directement le vélo et pédalera tout du long soit 12 kilomètres entrecoupés de la pause goûter au bord du canal. Nous faisons (difficilement) la course avec un bateau que nous rejoignons à la faveur d'une écluse.

Zoltan rentre triomphalement à la maison après une journée sur son vélo en refusant d'être poussé et de mettre pieds à terre dans les dernières montées. Nous sommes à peine arrivés depuis 30 minutes que Zoltan reprend son vélo et monte pédaler au-dessus de la maison : même pas crevé le bougre !

Va-t-il maintenant accepter de retourner dans la carriole lors de nos sorties et vacances ?




vendredi 2 mai 2008

Le chauffe-eau sur le vélo

Depuis deux jours, le chauffe-eau fait disjoncter l'installation électrique. Après vérification de l'installation électrique et moults échanges sur le forum onpeutlefaire, on commence à le démonter pour se rendre compte que celui-ci est complètement entartré et que la résistance est hors-service.

Nous aurions pu changer que cette dernière mais vu la couleur de l'eau qui s'écoule du ballon, on se décide à en acheter un nouveau.

Notre choix se porte sur un chauffe-eau Sauter (made in France) étroit de 50l. Tous les autres modèles ne passent pas dans le placard qui lui est dédié et cela nous obligera à optimiser et rationaliser notre consommation d'eau, chaude notamment ; je revois le regard abasourdi de la vendeuse qui souhaitais me vendre un 200l (capacité recommandée pour une famille de 4 personnes !).

J'effectue donc un aller-retour à Weldom, distant de 2km, avec le chassis de notre première remorque via-nova que j'ai démontée cet hiver. Le retour s'effectue, non sans problème et à allure réduite avec les 18 kilos du chauffe-eau :
  • les nids de poules des routes tonnerroises et un premier sanglage trop rapidement fait sur le parking m'obligent à m'arrêter en centre ville pour revoir celui-ci afin que le chauffe-eau ne se retrouve pas sur la route.
  • au milieu de la côte des Prés hauts qui me mène à la maison, la carriole se décroche du vélo, alors que je me met fièrement en danseuse. Heureusement la sangle de sécurité joue son rôle et empêche la carriole de se retrouver en bas de la côte. Décidemment l'attache "mâchoire" de la remorque est de bien mauvaise qualité ; je ne baladerai plus d'enfant avec un tel système de fixation.
Bref, j'arrive tant bien que mal à la maison mais je suis plutôt content de ma première tentative de transport de matériel et d'avoir traverser Tonnerre sous les regards étonnés des passants. Pour les prochains trajets utilitaires, il faudra que je change l'attache ; objectif : la déchetterie à 5km de la maison !